Je retiens cette phrase et tellement d’autres à l’issue de l’atelier et de la conférence de Jean-Marc Péladeau – https://www.jmpeladeau.com/

Je l’ai découvert lors du sommet virtuel et francophone d’art-thérapie, du 29 avril au 3 mai 2021, événement organisé pour promouvoir l’art-thérapie avec des professionnels venus de France et du Canada essentiellement pour transmettre leur passion; pari réussi avec un contenu très riche et diversifié, j’ai été absorbée !

Ce personnage se dit curieux de l’intériorité depuis toujours; curiosité qui l’a conduit à l’art puis à l’art-thérapie. Il s’est attaché au potentiel de l’imaginaire, notamment chez l’enfant qui « reprend la mémoire de l’humanité à travers les archétypes des lignes, des formes et des couleurs » ; il faut aller voir son site pour comprendre son travail.

Son atelier m’a transportée dans une humeur ludique et joyeuse de par sa simplicité d’accès. En gros, des feuilles, pas mal de feuilles et des crayons ou craies grasses ou n’importe quel outil qui écrit.

Par traces successives, nous avons expérimenté les différentes façons d’avancer : ligne droite ou ligne courbe; rien que ça c’est puissant de par l’infinité de formes qui peuvent être créées, auxquelles on peut associer une infinité de couleurs pour créer autant de variations que de moments …

Puis nous avons davantage expérimenté « les trois formes qui sculptent notre arrivée sur terre » : le cercle, le carré et le triangle qui nous ancrent (cercle) dans notre maison terrestre (carré) à la rencontre de l’autre (triangle).

À l’image de Vassily Kandinsky, nous avons cherché à créer des rencontres entre toutes ces lignes horizontales et verticales, droites ou courbes qui se cherchent depuis toujours et pour toujours… en engageant notre flexibilité et notre respiration, pas trop lente, pas trop vite mais toujours à l’écoute…

Le sujet de sa conférence, « L’imaginaire au cœur de l’acte thérapeutique », prend tout son sens dans cette écoute de soi. Je me dépose dans la structure telle que je suis aujourd’hui, je prends soin de moi… je suis actrice de mes choix, de mes formes, dans l’instant présent et sensible.

Comme dans un ballet, par danses successives, nous avons recouvert une quinzaine de feuilles pour progresser depuis les formes simples jusqu’à des compositions que je qualifierais d’artistiques à la manière de Serge Poliakoff, de Johannes itten ou encore Paul Klee.

Voilà un petit aperçu de quelques images que j’ai pu faire; même si l’esthétique n’est pas le but, on peut voir le potentiel artistique dans ces compositions.

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Je ferai ce type d’atelier avec mes proches et je pense l’inclure dans ma future pratique.

Il a terminé avec une belle image pour dire merci : deux personnes dans la même posture de remerciement, un cadeau posé au milieu…