Le 6 : Déjà 6 jours que l’avent a démarré. Je devrais être en formation Peinture Formes Couleurs à Ivry, mais mon fils a eu la générosité de me transmettre le Covid après un séjour à Budapest; bien que je sois complètement guérie, les 10 jours après test positif est une règle à laquelle il n’est pas facile de déroger. Ma formation est reportée en janvier, pas trop grave encore… Et j’avance dans ma recherche de stages, j’ai contacté plusieurs endroits possibles, je suis en attente de réponses.

Pour l’instant, de sûr j’ai un cycle d’ateliers Mandalas avec des personnes handicapées mentales et leur accompagnant. Je serai en observation / co-animation d’une art-thérapeute ; mon objectif sera de me familiariser avec ce public inconnu pour moi et de leur faire profiter de ma dynamique créative.

J’ai également une séance individuelle de Bac de Sable programmée en janvier avec une personne qui veut bien se « prêter au jeu » ; elle a un vrai besoin et est intéressée par la méthode. Je suis assez stressée car ça sera la première fois en vraie grandeur, et non plus en formation entre stagiaires… Pour la personne, ces séances viennent en complément d’un suivi psychologique et je suis supervisée par ma formatrice donc ça devrait bien se passer 😏.

Voilà, je poursuis ma leçon 9 du Journal Créatif. Elle porte sur les Rêves, et c’est passionnant comme toujours, entre l’apport théorique et des propositions concrètes pour tester l’effet du travail exploratoire des rêves sur soi. Anne-Marie Jobin a d’ailleurs écrit un livre intitulé « Les portes de la nuit » où on retrouve ses propositions.

En progression sur la leçon, j’éprouve le même ressenti que pour la leçon sur l’inconscient : je suis triste et désolée d’avoir négligé cette mine d’informations, là toute proche, qui ne demande qu’à être écoutée … Je suis désolée d’avoir négligé mon âme, une partie de moi, de mes ressources … En étant bien consciente de ça maintenant, j’essaye de consacrer une partie de mes journées à écouter et décrypter les messages intérieurs ; c’est pas si facile mais le Journal Créatif est une grande aide pour cela. Je dirais que le plus important c’est d’être curieux de soi, de vouloir progresser dans la connaissance de soi. Pour ma part, je ne cesse de m’étonner et malgré toutes mes peurs, je sens bien que je suis davantage en lien avec ma source créative.

Le 19 : Je suis bien fatiguée après une semaine de formation en présentiel à l’Artec à Ivry ; il s’agissait du dernier module « Relation d’Aide ». Intense comme d’habitude, 5 jours pleins pour être avec soi, avec les autres (15 personnes), animés par un formateur de qualité, Bernard Barel, à la fois drôle et percutant dans ses explications au sujet des personnalités névrotiques, psychotiques et des états limites. Nous avons beaucoup pratiqué les deux rôles aidant et aidé pour sentir nos limites, nos failles et nos points d’appui dans la relation. Je me sens plus en confiance plus me lancer. J’accueille avec moins de culpabilité envers moi, une réaction émotionnelle dont la réponse ne serait pas adaptée à la situation d’entretien, je peux lui donner du sens et m’appuyer sur des techniques pour me recentrer et rester professionnelle dans la relation. J’ai aussi pris conscience qu’à chaque limite, correspond un talent, une envie, un élan. L’ identifier permet de le cultiver et de faire ses choix en fonction. Par exemple, une limite pour moi serait de m’ennuyer (ça l’a toujours été) dans ma future pratique et de passer sans m’en rendre compte de la passion à la pression. A moi de faire ce qu’il faut pour rester dans la créativité et le plaisir, me donner les moyens de choisir mes activités à mon rythme ; je vais créer mon propre cadre d’entreprise pour cela.

Depuis le début de mon parcours, ce double travail, sur soi et sur des techniques métier est super stimulant. Je me sens privilégiée de pouvoir avancer dans la connaissance de moi de manière continue et encadrée.

Je suis entrain de démarrer la dernière leçon en ligne de la formation « Journal Créatif ». Cela porte sur le thème des Mandalas qui est parfait pour clôturer les 6 premiers mois de la formation. Cela nous amène à faire un retour sur les 9 leçons depuis juillet, à consolider des pages, des concepts, des pratiques et à en tirer les enseignements pour soi. Je ferai un article complet avec mon bilan qui est déjà super positif tant sur la méthode que sur le fond. J’admire la personne d’Anne-Marie Jobin, c’est un vrai modèle pour moi. J’ai vraiment réussi à inclure cette pratique dans ma vie quotidienne, comme une hygiène de vie psychique et spirituelle. J’ai moins besoin de faire du sport du coup 😏… Les 6 mois à venir jusqu’à la certification de juillet 2022, porteront sur l’accompagnement et l’animation avec le Journal, avec des mini-animations entre les participantes (pas un seul homme hélas !) et des stages à faire avec un public au choix. Mais j’y reviendrai …

Sinon, je suis toujours en attente d’une réponse concernant mes allocations chômage (j’y reviendrai dans un article quand je saurai la fin de l‘histoire). En attendant je gère mon anxiété avec mes nouveaux outils donc ça va.

Je compte profiter de cette fin d’année avec des moments en famille de qualité. Je voudrais aussi réaliser une première vidéo et transformer ces notes en info lettre à partir de janvier… 2022 je me jette à l’eau !!

Joyeuses fêtes 🥳🧑‍🎄🎄 et à 2022 !

Le 29 : Finalement, j’écris encore une petite page en décembre avant de passer en 2022. Je ne sais pas si c’est le passage à la nouvelle année où le processus qui s’accélère mais je suis à nouveau pleine de doutes et de peurs à l’idée de démarrer la pratique, dans le cadre de mes stages pour l’instant. Ma première date est le 11 janvier avec une séance Bac de Sable en individuel; tous les jours je me visualise dans cette première séance en me disant que ça va bien se passer, que je me fais confiance mais j’ai l’impression que ça prend beaucoup trop de place dans ma tête.

Sinon pour avancer dans mon parcours d’artiste, j’ai été voir deux expositions le 23 décembre : Eva Jospin au musée de la Chasse et de la nature et Picasso Rodin au musée Picasso. Ces deux musées dont situés à 5 min à pied l’un de l’autre à Paris dans le Marais; il faisait beau, il n’y avait personne à l’entrée … pour une première fois «toute seule au musée», c’était des conditions idéales. Cette journée dédiée au «beau» a été clôturée par un pot, en terrasse chauffée, avec ma fille Hélène qui fait actuellement des enquêtes visiteurs au musée Picasso dans le cadre de son alternance à l’EAC (parcours de médiatrice culturelle).

Au delà des impressionnantes installations d’Eva Jospin tout en carton découpé et modelé, j’ai été séduite par le charme du musée de la Chasse et de la Nature; ses mises en scène animales, insolites et empreintes de réalisme, m’ont plongée dans une intimité avec moi-même et mon imaginaire. J’étais réticente à y aller toute seule, aimant partager ces moments dédiés au « Beau », mais finalement j’ai apprécié d’aller à mon rythme et de me laisser totalement imprégner sans me soucier du temps, de l’autre … je suis notamment restée 10 min à regarder une vitrine animée où un squelette flotte dans un liquide et se reconstitue petit à petit. Ca a fait écho avec un des chapitres sur la femme squelette de mon livre fétiche  « Femmes qui courent avec les loups ».

Pour ce qui est de l’autre visite, j’ai apprécié les explications et la scénographie qui montre bien l’influence mutuelle de Picasso et de Rodin. Je voudrais prendre le temps de copier certaines des oeuvres qui me parlent pour enrichir ma pratique et nourrir mon style … dans mes nouvelles routines 2022 I hope 😅.